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N°144

Déja paru au format papier

Durer dans de durs métiers

Bien faire son travail, tout le monde aime ça. Bien faire son travail dans des institutions qui permettent de bien faire son travail : beaucoup en rêvent. Bien faire son travail, quand on travaille avec/pour des enfants, n’est pas donné d’avance, parce que les conditions minimales pour bien le faire sont rarement réunies. Et si on ne peut pas bien faire son travail… Que se passe-t-il ?
Entre émancipation et aliénation, plaisir et souffrance, qu’est-ce qui fait que l’on dure, ou non, dans l’éducation professionnelle de la petite enfance ? Comment comprendre la forte mobilité professionnelle que l’on observe dans les métiers de l’enfance comme dans l’entier du travail social ? Comment continue-t-on à travailler, à durer dans le travail, quand dans sa propre équipe, dans sa propre institution, un tournus perpétuel semble œuvrer comme une espèce de fatalité contemporaine ?
Et que penser de l’inquiétante pénurie, en train de se creuser toujours plus, de professionnel·le·s de l’enfance ? Durer dans le métier : dur, dur…

N°145

S’amuser

Dans ces métiers ardus où durer n’est pas gagné d’avance, la légèreté existe aussi. Parfois discrète, parfois fugace, elle surgit sans prévenir. Lorsque l’on travaille pour, mais surtout avec des enfants, le ludique, le comique, l’amusement, jaillissent constamment. Tout se passe rapidement, il faut être prêt·e à ouvrir l’œil, et le bon, pour saisir ces instants précieux.
Peut-on seulement imaginer un lieu d’accueil où les enfants ne s’amusent pas ? La vitalité exploratrice, la capacité à se laisser emporter par une excitation collective et joyeuse, ainsi que la mise en lumière de nos comportements d’adultes, reproduits à leur manière dans le jeu, sont indissociables de l’enfance.
Et peut-on seulement imaginer un lieu d’accueil où les adultes ne s’amusent pas ? Comment concevoir la valeur intrinsèque de l’amusement dans ces espaces, sans renforcer le regard souvent dépréciatif porté sur la profession, un travail où l’on « s’amuse » avec les enfants ? Quelle distinction établir entre ces formes de plaisir, d’amusement, de rire, et celles que les entreprises de gestion cherchent à promouvoir en utilisant le jeu à des fins autres que le divertissement ? En quoi l’amusement est-il une composante essentielle du travail ?

N°146

Pour qui travaillent vraiment les éducatrices?

Les destinataires d’une activité professionnelle sont plus nombreux que nous le croyons. Dans l’accueil collectif de jour, il s’agit d’enfants et de familles au sens large, mais aussi des pouvoirs publics, d’entreprises, de la société dans son ensemble… et aussi des professionnelles elles-mêmes. Comment les éducatrices arbitrent-elles les écarts entre les intérêts de cette multitude de destinataires ?

Il y a celles qui pensent avec les poètes qu’« un enfant ne saurait naître en dehors de l’enfance ». A celles-là, on rappelle rapidement que c’est surtout pour les enfants dont les parents travaillent, que les éducatrices travaillent.

Ce numéro aimerait revenir aux poètes : l’accueil doit être un don, pas une marchandise ; dans « accueil collectif de jour », le mot important c’est collectif. Reste cette difficulté majeure à articuler collectif et individuel, dans un monde qui s’extasie sur l’individualisme et la productivité, au point où on peut poser cette question : La fonction des éducatrices ne consiste-t-elle pas à produire des individus adaptés à l’institution scolaire, laquelle poursuivra la mission et produira des individus insérables dans le marché du travail ?

Publié avec le soutien des institutions suivantes:
Haute école de travail social et de la santé Lausanne Haute Ecole Spécialisée de Suisse occidentale

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