La revue

L'histoire

Une ancienne et une nouvelle
 
De 1982 à 2007 cette revue a publié 99 numéros. Elle a disparu du paysage durant deux ans, puis est revenue, avec son centième, en septembre 2009.
Le 100 et les suivants sont l’œuvre obstinée d’une poignée de gens très impliqués dans le travail éducatif avec de jeunes enfants.
Depuis lors, nous publions 3 numéros par an.
 
Nous sommes donc les héritiers et les héritières d’un travail considérable et nous nous sentons tenus à une certaine exigence professionnelle quant à la petite enfance.
Mais, nous nous sommes retrouvés aussi autour d’une nécessaire émancipation, puisque grandir, c’est être capable de vivre sans demeurer sous la tutelle des ancêtres. Ce qui nous tient ensemble, dans cette volonté de publier cet objet de papier, c’est une haute opinion du travail éducatif et l’évidence de sa complexité. Nous nous efforçons, dans la pluralité de nos voix, de montrer que ces métiers sont des métiers d’intellectualité et que les pratiques sont aussi des élaborations intelligentes.
Il nous importe de « désenclore » le champ de la petite enfance en inscrivant ses préoccupations au cœur de la cité contemporaine.
Nous cherchons continuellement à mobiliser les sciences humaines dans leur diversité, parce que les actes éducatifs sont socialement, politiquement et historiquement situés. Nous essayons de multiplier les liens entre recherches, pratiques et théories, entre terrains et formations, entre expériences et inventions, entre faire et penser…
Eduquer contribue à faire société et c’est à cela que nous travaillons.
 
La petite enfance est marquée par la faiblesse de ses espaces critiques. Nous voulons y remédier en légitimant l’usage de la controverse professionnelle et en instituant une certaine vitalité éditoriale. Le ton ira des consensuelles circonvolutions polies aux analyses pratiquées au scalpel, à la hache ou à la tronçonneuse. Nous demeurerons toutefois prudents dans l’emploi des explosifs.

La charte rédactionnelle

1. Historique et présentation de la revue [petite] enfance

La revue romande [petite] enfance a été créée en 1982 par Suzette Auclair-Musy, Simone Pavillard et Raymonde Caffari . Suite au retrait de Pro Juventute qui a édité cette revue jusqu’en 2006, une association de la revue [petite] enfance a été créée afin de faire perdurer cette revue et après deux ans d’absence, la publication a repris.

La revue se fixe pour objectif de susciter une « culture de réflexion » sur les pratiques professionnelles en lien avec l’accueil extra-familial et para-scolaire de Suisse romande, favoriser l’élaboration critique et créer un espace de débat. La revue vise tant à promouvoir un accueil de qualité pour les enfants qu’à construire une haute opinion du métier.

2. Lectorat

La revue s’adresse aux personnes concernées et intéressées par les questions touchant à la petite enfance, engagées à titre bénévole ou professionnel dans ce secteur de l’action sociale.

3. Organigramme

Responsable de la publication : Association de la revue [petite] enfance.

Rédacteur∙trice : Le∙la responsable de la rédaction est nommé∙e par le comité de la revue [petite] enfance. Il∙elle lui est subordonné∙e. En cas de démission, Il∙elle s’engage à terminer les deux prochains numéros. Il∙elle partage les informations afin d’assurer la pérennité de la revue.

Maquette : Un∙e graphiste est engagé∙e pour réaliser la maquette et la mise en page de la revue sous la responsabilité du∙de la rédacteur∙trice.

Correction : Un∙e correcteur∙trice est engagé∙e par le comité de l’association. Il∙elle travaille sous la responsabilité du∙de la rédacteur∙trice.

Comité de rédaction : Le comité de rédaction est composé du∙de la rédacteur∙trice, d’un∙e membre du comité de la revue, et d’une équipe constituée de professionnel∙le∙s du domaine de l’enfance travaillant dans divers canton romands.

Auteur∙e∙s : Auteur∙e∙s des articles.

4. Ligne rédactionnelle

La revue [petite] enfance est une revue professionnelle qui paraît en principe trois fois l’an et qui s’adresse aux professionnel∙le∙s en lien avec l’enfance. Elle veut participer à développer la qualité des modes d’accueil de la petite enfance ainsi que la reconnaissance politique de ce secteur d’action. Elle promeut une vision de l’enfant en tant que sujet et non objet de la société. La revue est attentive aux productions contemporaines des sciences humaines par ce que l’acte éducatif est au cœur de la cité.

La revue [ petite] enfance fournit une information qui permet à ses lecteur∙trice∙s d’enrichir leurs connaissances et de mieux appréhender le champ de l’enfance. Elle favorise le débat, ouvre ses colonnes aux diverses opinions et prend position. Elle se défend de tout dogmatisme. Elle offre un espace à ses lecteurs pour réagir et s’exprimer.

D’un point de vue déontologique, la revue se réfère à la convention des Droits de l’enfant, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1989.

5. Cahier des charges du∙de la rédacteur∙trice

Le∙la rédacteur∙trice convoque les membres du comité de rédaction pour les séances de travail qui les concernent, envoie les procès-verbaux aux personnes qui ont participé aux séances ou qui les demandent, les tient au courant du fonctionnement et des changements qui peuvent intervenir concernant la revue, leur fournit les délais rédactionnels pour la réalisation des numéros.

Le∙la rédacteur∙trice prend les décisions concernant la mise en page, les encadrés, polices et couleurs ainsi que le choix des dessins et des photos. Les titres, sous-titres et chapeaux d’articles sont négociés et validés par l’auteur∙e.

Le∙la rédacteur∙trice est responsable de l’édito.

Le∙la rédacteur∙trice coordonne le travail entre les membres du comité de rédaction, les auteur∙e∙s, le∙la graphiste, le∙la correcteur∙trice et l’imprimeur. Il informe le comité de l’association.

6. Fonctionnement et cahier des charges du comité de rédaction

Le comité de rédaction tient à rester un forum de discussion entre les diverses orientations, opinions et théories. La composition du groupe est orientée vers une représentation romande et une diversité professionnelle.

Engagement : l’engagement d’une nouvelle personne se fait de la façon suivante : La personne qui désire rejoindre le comité de rédaction est invitée à participer aux rencontres du comité et aux groupes de travail qui se constituent pour une période d’essai de 3 numéros de la revue. Cette période a pour objectif que le∙la candidat∙e puisse juger du travail à effectuer et tester également l’ambiance, voir si le fonctionnement lui convient (et vice-versa). A l’issue de cette période, un bureau composé de 3 personnes (2 membres du comité de l’association de la revue et le∙la rédacteur∙trice) formalisera l’entrée du∙de la candidat∙e. Ce même bureau traitera des conflits qui pourraient surgir au sein du comité de rédaction et qui ne pourraient être résolu entre les personnes concernées. Le but de ce dispositif est de préserver une qualité de travail qui soutienne un esprit de critique bienveillante.

Démission : Les partenaires sont libres de démissionner lorsqu’ils le désirent, mais à la condition de transmettre les tâches sous leur responsabilité.

Tâches du comité de rédaction : les membres du comité de rédaction s’engagent à participer de manière régulière aux séances plénières qui définissent les grandes orientations, les choix de thèmes et la composition des groupes de travail.

La collaboration apportée par le groupe de rédaction peut être la suivante : recherche d’auteur∙e∙s, écriture d’articles, participation au groupe de travail qui prépare le numéro, promotion de la revue, animation d’une rubrique, recherche de documentation.

7. Cahier des charges des auteur∙e∙s

Les auteur∙e∙s sont contacté∙e∙s soit par le∙la rédacteur∙trice, soit par un membre du groupe de rédaction. Une lettre écrite confirme leur engagement et ses conditions. Après la parution, les auteur∙e∙s recevront gracieusement un numéro de la revue auquel ils∙elles ont contribué.

Conditions de publication : tous les articles sont lus par au moins trois personnes. Un article peut être refusé si le contenu est raciste, sexiste, diffamatoire ou insultant, s’il est contraire à la convention sur les droits de l’enfant ou promeut la prise de pouvoir d’un corps social sur un autre. Dans d’autres cas, lorsqu’un article défend une thèse contraire aux objectifs de la revue, ou encore lorsque le lien entre le champ de l’enfance et l’article n’est pas évident, le∙la rédacteur∙trice peut proposer un chapeau d’article et /ou un commentaire critique. L’auteur∙e∙ a alors le choix d’accepter le chapeau/le commentaire ou de retirer l’article.

Délai rédactionnel : les auteur∙e∙s qui s’engagent à fournir un article ou une œuvre respectent le délai rédactionnel qui leur a été donné. Le cas échéant, ils∙elles informent le∙la rédacteur∙trice du délai supplémentaire souhaité. Le∙la rédacteur∙trice se réserve le droit de refuser l’article ou l’oeuvre si celui-ci est envoyé trop tard et si le délai demandé ne correspond pas à l’agenda du numéro.

Droits d’auteur∙e∙s : toute demande d’accorder la publication d’un article ou d’une oeuvre dans une autre revue devra recevoir l’aval de l’auteur∙e. L’utilisation des textes et dessins publiés pour un usage privé ou un acte de formation est autorisé, avec mention des sources. Toute autre utilisation nécessite l’accord de l’auteur∙e et de la revue. Pour les œuvres, une convention de mise à disposition est signée à chaque publication

La présente charte rédactionnelle de la revue [petite] enfance a été acceptée par l’assemblée générale de l’association de la revue [petite ] enfance le 14 septembre 2010, elle est remise aux membres du comité de rédaction et aux auteur∙e∙s qui sont tenus de s’y conformer.

Pour soumettre un article

Revue [petite] enfance
Cette revue travaille à développer une culture de réflexion sur les pratiques professionnelles centrées sur la petite enfance. Partant d’une haute opinion des métiers de l’éducation, elle cherche à promouvoir un accueil de qualité dans les institutions. Comme force critique, elle mobilise les sciences sociales et humaines pour élargir le champ des possibles et soutenir les efforts d’élaboration produits sur le terrain et dans les recherches.
Dans chacun de ses numéros thématiques, elle prend soin de mobiliser quatre axes réflexifs : une approche « genre », une vision intellectuelle des pratiques, une volonté d’interdisciplinarité et un souci d’historicisation du travail éducatif et pédagogique. Elle se retrouve ainsi au cœur de la vie de la cité et assume une place citoyenne et politique.

Soumission d’un article et conditions d’acceptation
La taille usuelle des articles est d’environ 14 000 à 20 000 signes (espaces compris), exceptionnellement nous acceptons des textes plus longs.
Les auteur·e·s reçoivent un accusé de réception.
Chaque article est lu par trois membres du comité de rédaction, pour évaluation. Il peut être accepté sans condition ou accepté avec un commentaire qui est soumis aux auteur·e·s ; ces derniers/ères ont alors la possibilité de maintenir leur texte ou de le retirer. La publication en est refusée si les propos sont racistes, sexistes, insultants, diffamatoires ou contraires à la Convention des droits de l’enfant.

Recommandations de mise en forme
L’article proposé est envoyé par courriel (en pièce jointe) au rédacteur au format Word. Les polices Arial ou Garamond sont recommandées, en 12. Le texte est justifié, sans retrait, saisi en interligne de 1,5 et les notes figurent en bas de chaque page. Sont à bannir les puces et les mises en forme automatiques.

Les citations figurent entre guillemets, le nom de l’auteur cité est suivi de la date de parution (de la publication utilisée) entre parenthèses et la référence compète figure en bibliographie et/ou en note en bas de page.

Quand il s’agit d’un livre :
« Les discours bourgeois sur la famille et l’éducation, sur l’intimité de l’enfant et de ses parents, deviennent de plus en plus écœurants, à mesure que la grande industrie détruit tout lien de famille chez le prolétaire et transforme les enfants en simples articles de commerce, en simples instruments de travail.
Mais la bourgeoisie tout entière de s’écrier en chœur : “Vous autres, communistes, vous voulez introduire la communauté des femmes !” » Marx (1962).

Les guillemets d’ouverture de citation sont (« ), puis les guillemets dans la citation sont ouverts ainsi : (“), et fermés ainsi (”), la fin de citation est marquée ainsi ( »).

La référence bibliographique devrait être formulée selon le modèle suivant :
Marx, Karl (1962) [1847], Le manifeste du parti communiste, 10/18, Paris.
Quand il s’agit d’une référence en bas de page ajouter le numéro de page :
Marx, Karl (1962) [1847], Le manifeste du parti communiste, 10/18, Paris, p. 41.
Entre crochets est mentionnée, si nécessaire, la date de l’édition originale du texte.

Quand il s’agit d’un article :
« Les anciens et les plus gradés prennent en charge une partie du “sale boulot” non parce que celui-ci leur conférerait prestige et charisme (Hugues, 1951), mais pour préserver la stabilité du collectif dont ils ont la responsabilité. »
Mouret, Sébastien (2010) « Détruire les animaux inutiles à la production. Une activité centrale du point de vue de la souffrance éthique des salariés en production porcine industrielle », Travailler n°24, 2010, pp. 73-91.

Les formulations épicènes sont recommandées sous la forme suivante :
Les éducateurs/trices sont des auteur·e·s que nous « courtisons », parce que les liens entre savoirs et pratiques passent souvent par l’écriture. Les étudiant·e·s qui voudraient soumettre un texte, ne devraient pas en être dissuadé·e·s par le formalisme affiché ici.
Les mots empruntés à d’autres langues sont en italique, ainsi que les titres d’œuvres ou d’ouvrages.

Le comité de rédaction

Robert Frund, professeur HES associé, HETSL et rédacteur

Quentin Nussbaumer, maîtrise en philosophie et sciences sociales et rédacteur

Cécile Borel, adjointe pédagogique en IPE

Michelle Fracheboud, conseillère pédagogique à PEP

Karina Kühni, ancienne éducatrice en IPE

Gil Meyer, professeur honoraire HETSL – Lausanne

Claudia Mühlebach, cheffe du domaine parascolaire, ville de Lausanne

Annelyse Spack, présidente de l’Association Emmi Pikler Suisse

Sophie Tapparel, responsable de la filière Master of Arts HES-SO en travail social

Marianne Zogmal, collaboratrice scientifique, université de Genève

Fabrice Bertrand, responsable de formation à l’ESEDE Lausanne

Jacques Kühni

Sophie Uhlmann, directrice parascolaire

Amélie Besse, éducatrice sociale

Jean-Victor Pradeau, éducateur social

Florine Laesser, éducatrice de l’enfance

Collaborations

Orif, Sonja Ballan, gestion des abonnés et comptabilité

Evelyne Brun, correctrice

Anne Kummli, graphisme et site internet

media f imprimerie SA, impression, Bulle

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