Du stéréotype à la discrimination

Introduction

La semaine passée, en discutant avec ma collègue au sujet de futurs achats de jouets pour les enfants, voilà que je me surprends à lui dire : « On pourrait aussi racheter quelques petits poneys, les filles seront contentes. » Saisissant immédiatement l’énormité du stéréotype que je viens de prononcer, je rajoute rapidement : « … et d’ailleurs, les garçons aussi ! » Cette phrase sortant de ma bouche m’étonne et pourtant ce genre de discours, je l’entends encore souvent.

Je me remets en question, car en effet, malgré toute l’attention que je porte aux stéréotypes, il m’arrive d’avoir des préjugés. Qu’est-ce qui m’a poussée à ce premier propos bien stéréotypé que « les filles seront contentes » ? Pourquoi est-ce que j’associe « les petits poneys » aux filles directement et pas simplement aux deux sexes ? Et pourquoi est-ce que j’ai ce besoin de rajouter « les garçons aussi » ? Je remarque que lorsque mes collègues tiennent de tels propos, j’ai tendance à rajouter pour elles « pour les filles aussi » ou « pour les garçons aussi ». Comme si je cherchais à rétablir un équilibre, une égalité. On pourrait peut-être justement y voir cette recherche constante d’égalité entre femmes et hommes et est-ce que cette dernière passerait par l’abolition de certains préjugés qui ont été créés à partir de stéréotypes ? Je réfléchis au stéréotype de dire que les femmes sont faites pour s’occuper des enfants et, de cela, différents préjugés sont nés autour des femmes qui travaillent hors de la maison, ou encore des hommes qui sont pères au foyer. « La nocivité du stéréotype renvoie ainsi à la généralisation abusive (parce qu’un homme cuisine mal, tous les hommes cuisinent mal ; sauf les grands chefs, l’accumulation de contre-exemples mettant à mal le raccourci effectué) et à la réduction identitaire (négliger les autres caractéristiques de la personne et ne la regarder que sous ce seul prisme) qu’il effectue, fonctionnant comme les deux faces d’une même pièce. » (Dayer p. 15, 2014).

Dans notre travail avec les enfants, nous sommes à la base de cette construction de préjugés, nous parlons de socialisation différenciée (j’en parlerai plus par la suite). En effet, nos paroles et nos actions autour des filles et des garçons peuvent avoir un impact (minime ou grand en fonction de l’avis de chacun) sur leur futur.

C’est pourquoi j’ai voulu porter une réflexion plus soutenue sur ces questions :

– Quels sont les stéréotypes nécessaires et quels sont ceux qui peuvent être une entrave au bon développement de l’enfant ?

– Les enfants ont besoin de stéréotypes afin de créer leur identité, c’est-à-dire « je suis une fille » et « je suis un garçon » et cela leur permet de se construire, mais jusqu’où pouvons/devons-nous aller ?

– Et quels sont les enjeux avec les parents ?

Je ne prétends pas donner de réponses en écrivant cet article mais simplement nous permettre de nous arrêter quelques instants sur un thème actuel qui nous concerne dans nos institutions.

Ce qui est indéniable

Parlons tout d’abord de la construction de l’identité sexuée et des stades développés par Kohlberg (1966) :

A 2 ans, l’enfant sait identifier de manière consistante le sexe des individus qu’il rencontre sur la base d’indices socioculturels (identité de genre).

A 3-4 ans, l’enfant a compris que le sexe est une donnée stable à travers le temps, mais il pense toujours que l’on peut changer de sexe en fonction des situations (stabilité de genre).

A 5-7 ans, l’enfant a compris que le sexe est une donnée stable indépendamment des situations et qu’il se détermine de manière biologique (constance de genre).

Chaque enfant construit donc son identité sexuée de 2 à 7 ans et c’est un processus cognitif. Peu à peu, chacun comprend qu’il y a des filles et qu’il y a des garçons.

Notre société est aussi formatée dans ces différences et, rapidement, on peut observer des manifestations de conduites sexuées chez les enfants lors du jeu libre.

« En effet, dès la fin de la deuxième année, les filles et les garçons manifestent des préférences nettes pour des jouets appropriés à leur sexe et présentent des conduites sociales différentes avec leurs pairs. » (Barbu et Le Maner-Idrissy, p. 83, 2010)

Les enfants sont donc attirés par les jouets qui leur sont « socialement » attribués et cela est souvent indépendant de notre volonté. Mais pouvons-nous agir sur cela ? Et jusqu’où faut-il le faire ?

Nous devons garder en tête que la catégorisation est une étape importante pour chaque enfant et, étant donné que celle-ci se fait notamment à travers des objets et des actes attribués à un sexe, il nous faut être prudents quant à ce que l’on transmet ou pas.

Dans notre travail

Il me semble important de définir ce dont nous parlons et ceci m’a permis de mieux comprendre mes actions au quotidien :

« Stéréotypes de genre : Ensemble de caractéristiques que l’on attribue automatiquement et systématiquement à tous les individus d’un même sexe.

Les stéréotypes de genre induisent des idées toutes faites, en ne prenant pas en considération toute la diversité des aptitudes et des aspirations individuelles des hommes et des femmes. Ils véhiculent l’idée que tous les hommes ou toutes les femmes sont identiques alors que ce n’est pas le cas dans la réalité.

Exemples : affirmer que les hommes sont forts ou que les femmes sont douces. » (Ducret, Le Roy, 2012, p. 52)

« Socialisation différenciée : Les institutions responsables de la prise en charge des enfants (famille, crèche, école) éduquent différemment filles ou garçons. A cela s’ajoutent des activités ludiques, sportives et les représentations véhiculées dans la publicité, les films pour enfants et la littérature enfantine, qui suggèrent des modèles sexués. Les comportements de l’enfant sont renforcés positivement ou négativement par son entourage en fonction de son sexe, et il apprendra vite quelle attitude il doit adopter pour correspondre aux attentes.

Exemple : on apprend dès le plus jeune âge aux garçons à taper dans un ballon, alors qu’on apprend aux filles à confectionner des gâteaux. » (Ducret, Le Roy, 2012, p. 52)

Nos institutions sont souvent les premiers lieux où les enfants découvrent la socialisation et où les identités sexuées se distinguent.

Nous créons des espaces pour permettre aux enfants de se construire dans le jeu libre. Ces espaces sont souvent genrés car ils sont composés d’objets sexués, c’est-à-dire le coin dînette ou encore le coin construction. La poupée reste dans l’esprit collectif un jouet attribué au genre féminin, tout comme la voiture qui est attribuée au genre masculin. Toutefois, pouvons-nous agir sur cela ?

Notre rôle ne serait-t-il pas de ne pas l’accentuer simplement ? Adapter nos comportements et nos paroles afin de permettre aux enfants de pouvoir s’ouvrir à d’autres jeux quelle que soit leur attribution de genre et de se sentir à l’aise de jouer à ce qu’ils souhaitent ?

« La manière dont l’adulte présente les jouets aux enfants peut contribuer à l’acquisition et au maintien de leurs préférences pour des activités spécifiques. Serbin, Connor et Iler (1979) constatent en effet, que les professionnelles font davantage appel aux garçons qu’aux filles pour tester un jouet stéréotypiquement masculin, aucune différence significative n’étant observée pour les jouets neutres et féminins. » (Ferrez, 2006, p. 73).

Partons d’un cliché ! Imaginons que nous renforçons les stéréotypes en créant, dans notre garderie, un espace rose avec des poupées et un espace bleu avec des voitures. Puis, Tom arrive et on lui propose d’aller jouer aux voitures. Ensuite, c’est au tour de Marie d’entrer dans la salle et qu’on incite à aller jouer au coin poupées. On renforce alors les stéréotypes et, peu à peu, nous allons faire de même avec cette catégorisation. On consolide l’idée que les femmes s’occupent des enfants et que les hommes sont faits pour aller travailler en dehors de la maison. En écrivant ces phrases, j’ai conscience de forcer le trait, cependant suis-je totalement dans le faux ?

La question est de savoir quand tombe-t-on dans la « surcatégorisation » et quand cela devient alors un instrument de l’empêchement pédagogique. Et surtout à quel moment sommes-nous trop dans l’assignation à une place bien définie ? Quelle place est « correcte » ou « fausse » selon notre société ?

La catégorisation est sans doute nécessaire à la construction identitaire de l’enfant. En effet, « (…), le développement de cette construction identitaire met en évidence le fait que les indices socioculturels rattachés à chaque sexe sont très importants pour les enfants, tout au moins durant leurs premières années de vie, puisqu’ils imaginent que leur propre sexe et celui des autres est déterminé en fonction de ces critères que la société a culturellement dévolu à l’un ou l’autre sexe. » (Dafflon Novelle, 2006, pp. 12-13). Il faudrait donc laisser une place à la catégorisation et ne pas partir dans une neutralité absolue.

Ci-dessus, j’ai évoqué l’empêchement pédagogique, dans le sens où la difficulté se trouve dans le fait de trouver des actions pédagogiques qui laissent moins la place aux préjugés.

Et qu’en est-il justement de ces actions pédagogiques, telles que le moment de l’histoire, par exemple. Je cite celle-ci, toutefois, il est évident que nous pourrions nous arrêter sur bien d’autres aspects de notre travail. Prenons donc un instant autour du livre. Il existe, en Suisse, l’association « LA-BELLE », qui poursuit plusieurs objectifs, notamment « proposer un label “albums attentifs aux potentiels féminins”, attirer l’attention sur le fait que les livres pour enfants contiennent encore trop de stéréotypes de genre et sensibiliser à l’importance de construire l’égalité dès l’enfance » (http://www.lab-elle.org/label/association/). Dans leur sélection de livres, on peut y trouver, par exemple, une histoire où le papa garde son enfant à la maison ou encore une autre où une petite fille combat un dragon.

Il s’agit d’un projet qui parle à beaucoup de professionnel×le×s de l’enfance et pour ma part, j’aime raconter aux enfants les livres qui portent ce label. Je trouve que cela permet cette ouverture d’esprit aux enfants sur le fait qu’il y a d’autres schémas que ceux qui sont peut-être parfois trop ancrés et, tout cela, sans toucher au genre de chacun. La question que je me pose alors est que faire avec les autres livres ? Nous continuons à lire ou à en raconter d’autres. Faudrait-il alors ne plus raconter de contes tels que Cendrillon ou autre histoire de ce type ? Ces dernières sont, en effet, remplies de stéréotypes. Est-ce que je ne devrais plus raconter l’histoire du Vaillant petit Tailleur, car il s’agit d’un garçon et que la fille ne peut s’identifier à ce héros ? Nous revoilà de nouveau avec ce même questionnement, faut-il partir dans l’extrême de nouveau ou peut-on trouver d’autres manières de fonctionner ? En effet, il ne faut sans doute pas lire uniquement Cendrillon, mais faut-il la bannir pour autant ?

Par moment, en essayant de couper court aux stéréotypes, ne créons-nous pas un flou pour les enfants. Ces derniers pourraient alors ne plus trouver leur place dans la case « fille » ou la case « garçon ».

« L’éducation unisexe à tout prix ou le manque de contraste dans les rôles de sexe peut comporter le risque de créer la confusion chez certains enfants, surtout semble-t-il chez les garçons. En effet, les mutations sociales importantes survenues depuis trois décennies (éclatement des familles, changements dans les rapports hommes-femmes, brouillage des repères identitaires, fragilité des modèles identificatoires) semblent avoir entraîné une augmentation des troubles de l’identité sexuée chez l’enfant et l’adolescent (Bureau, 1999). Le DSM-IV (1994) définit les troubles de l’identité sexuée par le fait d’une identification nette et persistante au sexe opposé, accompagnée de confusion ou d’un inconfort manifeste chez l’enfant à propos de son identité propre. » (Goguikian Ratcliff, 2006, p. 235).

Les pratiques sociales genrées ont évolué, mais beaucoup moins qu’on pourrait le penser malheureusement. Oui, en effet, on peut constater une évolution de certaines mentalités (de plus en plus de papas s’occupent de leurs enfants et choisissent même de diminuer leur temps de travail. On voit de plus en plus d’hommes faire le ménage, la cuisine ou encore la lessive). Toutefois, cela correspond à une minorité et les stéréotypes traditionnalistes restent encore bien ancrés dans les esprits.

Brigitte Grésy, spécialiste des questions de l’égalité entre hommes et femmes, l’a évoqué récemment dans une interview qu’elle a donnée au journal Le Courrier en mars dernier. Même si on peut avoir l’impression que l’on tend vers une égalité des sexes, nous vivons toujours dans une grande inégalité qui en est presque devenue une norme sociale et sommes entourés de stéréotypes : « Mais si l’on ne vient pas à bout de ces inégalités, c’est aussi à cause de ces stéréotypes, qui instillent que l’inégalité est naturelle. Il y a un grand écart entre les leviers d’égalités mis en place et nos systèmes de représentation qui reposent sur un cerveau archaïque articulant l’altérité de façon binaire. » (B. Grésy dans l’article « Ces stéréotypes qui enrayent les lois », Le Courrier du 17 mars 2014).

Nous ne dénonçons que rarement les stéréotypes qui peuvent toucher les femmes et B. Grésy explique dans cet interview que l’on peut entendre encore beaucoup de phrases dénigrantes de la part des hommes concernant les femmes : « (…) la fausse courtoisie, les blagues lourdes, le dénigrement, mais aussi l’obstruction, l’exclusion ou la condescendance en font partie. Appeler sa collègue “ma belle”, “mon lapin” ou “ma grande” est une marque de paternalisme ou de condescendance ; (…). » Voilà donc un bel exemple de comment on part de stéréotypes pour en arriver aux préjugés et finir par de la discrimination. La limite semble rapidement franchissable.

L’égalité est donc loin d’être une réalité que ce soit en Suisse ou au niveau mondial. Et nous, qui travaillons avec des jeunes enfants, qui sommes en quelque sorte « au début de la chaîne », qu’aimerions-nous leur transmettre en leur permettant de s’identifier « fille » ou « garçon »? Quelle est notre part de responsabilité face à cette inégalité des sexes ?

C’est là que l’enjeu se situe, de permettre à chaque enfant de créer sa propre identité, tout en lui laissant la liberté de jouer à ce qu’il souhaite afin de l’ouvrir à différentes possibilités. Lui laisser un certain choix !?

Et qu’en est-il des parents ? Comment agir lorsqu’un papa refuse que son petit garçon se déguise avec la robe de princesse. En effet, ce dernier aime la mettre, car lorsqu’il danse, la robe tourne. Aucun lien avec le fait de porter une robe ou de vouloir devenir une fille. Aucun flou dans l’esprit de ce petit garçon, il est bien du sexe masculin. Pourtant, pour ce papa, ce n’est pas acceptable. Son petit garçon n’est pas une fille, donc il ne portera pas de robe. Cette situation, nous l’avons vécue avec mes collègues. Nous avons tenté d’expliquer au papa la signification que son petit garçon mettait autour de cette robe, pourtant nous n’avons pas réussi à le faire changer de point de vue (une robe c’est pour les filles). Nous avons donc accepté de proposer à son fils d’autres déguisements « pour danser », mais nous ne sommes pas entrés dans le même discours que lui, étant donné que cela ne correspond pas aux valeurs de notre institution. C’est-à-dire, que nous n’avons pas verbalisé à l’enfant qu’il ne pouvait plus porter la robe, car il s’agit d’un vêtement pour les filles.

Ceci est un exemple parmi d’autres mais qui nous met face à un dilemme. En effet, le partenariat avec les parents est un point central de notre profession, il nous faut donc essayer de garder la confiance de ce parent et nous adapter à sa demande, tout en respectant nos valeurs institutionnelles.

Prenons l’inverse, lorsqu’une petite fille joue aux voitures ou se déguise en cow-boy, cela ne provoque pas la même réaction. Je serais d’ailleurs incapable de vous citer une situation vécue dans laquelle une maman me demande d’empêcher sa fille de jouer au train en bois, car « c’est une fille ». Pourquoi les comportements « masculins » des filles sont-ils plus valorisés que le contraire ? Les femmes y verraient-elles une forme d’accès à l’égalité ? Les filles aussi ont le droit de faire comme les garçons ? Alors que pour l’homme, il s’agit bien du contraire, « être/faire comme une femme » reste quelque chose de dévalorisant, minimisant. Voilà encore une marque de l’inégalité qui persiste de nos jours.

En tant que professionnel×le×s, nous devons donc faire attention autant à la valorisation des comportements « masculins » des filles que des comportements « féminins » chez les garçons.

Nous voilà donc de nouveau face à des situations qui peuvent nous freiner dans notre démarche pédagogique et c’est à nous de gérer ce flou entre les démarches égalitaires et les schémas traditionnels qui restent ancrés dans encore beaucoup d’esprits, d’où la complexité de ce thème.

Conclusion

Comment nous, en tant qu’Ede, gérons-nous ces incertitudes et comment le fait-on avec les enfants ?

En Suède, à Stockholm, une expérience a été menée. Ils ont créé une garderie « neutre » qui s’appelle « Egalia »[1]. Les jouets et les termes utilisés par les professionnelles sont neutres. En effet, ils ne parlent pas de garçons ou de filles, mais d’enfants ou de copains. Ils souhaitent permettre aux enfants de se sentir libres dans leurs choix et non limités dans leur genre.

Cette crèche provoque beaucoup de controverses, car l’importance pour chaque enfant de se construire en tant qu’individu sexué et différencié reste un élément central pour leur bon développement.

En faisant trop attention à ne pas faire de stéréotypes, n’y a-t-il pas un risque que nous tombions un jour, comme en Suède, dans une non-catégorisation totale où les enfants ne sont considérés ni comme des filles ni comme des garçons mais comme des êtres neutres ?

Si on est dans une « surcatégorisation », un côté bleu et un côté rose, et chacun ses jeux en fonction de son sexe, on fige les enfants et nous professionnel×le×s par la même occasion dans nos démarches pédagogiques ; nous sommes alors bloquées et sans ouverture d’esprit.

Il faut donc trouver des actions pédagogiques qui nous correspondent et jonglent entre une catégorisation « saine », l’égalité des sexes et les anciennes traditions, afin de créer un accueil de qualité pour les enfants et pour les parents.

Nous sommes malheureusement encore beaucoup dans une inégalité femmes-hommes. Beaucoup trop de stéréotypes sont devenus des banalités qui finissent en préjugés discriminatoires, en effet, « (…) le concept de stéréotypes n’est pas envisagé de façon isolé mais en articulation avec ceux de préjugé et de discrimination. » (Dayer, p. 16, 2014)

Le chemin vers l’égalité est encore bien long mais avoir déjà tout ceci en tête pourrait nous faire réfléchir sur nos manières de travailler avec les enfants.

La réflexion est bien lancée et il ne tient donc qu’à nous de porter une attention particulière à l’accueil quotidien des filles et des garçons.

Bibliographie

Dayer, Caroline, (2014). Sous les pavés, le genre. Hacker le sexisme. Edition de l’aube.

Kohlberg, Lawrence (1966). A cognitive-developmental analysis of children’s sex-role concepts and attitudes. In E. E. Maccoby (Ed), The Development of Sex Differences. Stanford : University Press.

Barbu, Stéphanie et Le Maner-Idrissi, Gaïd (2010). A quoi jouent les petits garçons et les petites filles ? p. 83. Dans Hommes, femmes : la construction de la différences. Paris : Le Pommier et Universcience (Editions).

Ducret, Véronique et Le Roy, Véronique (2012). La poupée de Timothée et le camion de Lison. Genève : Le 2ème Observatoire.

Ferrez, Eliane (2006). Education préscolaire : filles et garçons dans les institutions de la petite enfance. Dans Collection « Vies Sociales », Filles-Garçons. Socialisation différenciée ? Grenoble : Presses universitaires de Grenoble.

Dafflon Novelle, Anne (2006). Identité sexuée : construction et processus. Dans Collection « Vies Sociales », Filles-Garçons. Socialisation différenciée ? Grenoble : Presses universitaires de Grenoble.

Goguikian Ratcliff, Betty (2006). Masculin, féminin chez l’enfant : de la psychanalyse à la psychologie du développement. Dans Collection « Vies Sociales », Filles-Garçons. Socialisation différenciée ? Grenoble : Presse universitaire de Grenoble.

Interview de Brigitte Grésy, propos recueillis par Dominique Hartmann dans Le Courrier, du lundi 17 mars 2014.

Voici quelques liens d’articles sur Egalia, ainsi qu’une émission réalisée par la chaîne Arte récemment, peut-être à utiliser comme point de départ pour une réflexion d’équipes.

http://www.liberation.fr/vous/2012/03/20/fille-ou-garcon-meme-pronom_804229

http://www.arte.tv/guide/fr/048395-000/il-elle-hen

http://future.arte.tv/fr/le-sexe-neutre

http://boutique.arte.tv/f9536-il_elle_hen (pour louer la vidéo).

[1] http://www.sodermalmsforskolor.se/egalia/extern/start.php)

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