Introduction à Opérer (la peau) de Michael Facchin

L’âme de l’écrivain capte le vertige de l’enfance, au-delà de la rationalité scientifique. Un texte comme celui de Michael Facchin[1] rappelle qu’à travers la littérature et la poésie, il est possible de vivre une expérience réelle, par l’authenticité des images, des idées et des états d’âmes qu’il fait naître en nous.

L’histoire que vous lirez parle de destin, celui qui nous colle à la peau, de la souffrance qui y est inscrite et visible, de l’ambivalence de la condition d’être enfant, balancée entre amour, soumission et… bières à aller acheter pour le Père. Nous sommes tatoués des rêves et des impuissances de nos pères (et mères). Et ces tatouages racontent parfois une enfance scarifiée. Si l’on « opérait » la peau et si l’on grattait dans la vase de nos peurs et de nos projections, on trouverait enfin… la Vie. Celle qui vaut toute autre vie. La tienne. La mienne. La nôtre. LA VIE.

Ce texte[2] s’impose comme un miroir grossissant sur le mystère des liens. J’ai éprouvé de la plénitude en le lisant. C’est rare.

Antonela Vonlanthen

[1]Né en 1981, Michael Facchin est diplômé de l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne, ainsi que de la Haute Ecole Pédagogique (HEP-VD) dans laquelle il a obtenu un master en enseignement des Arts Visuels.

Il travaille comme éducateur en APEMS (structure d’accueil parascolaire) depuis 2010.

[2]Il a d’ailleurs été primé aux Journées littéraires de Soleure en 2017.

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