N°114

Une enfance supersonique à dos de mulet

Les enfants, eux, ne vivent pas comme s’ils étaient déjà morts.

L’enfance ça court partout, tout le temps, ou presque; ça se presse et ça s’arrête. N’importe quand et n’importe où. Pour un rien, mais un rien d’une importance totale. L’enfance, ça grandit par fulgurances, ou par endormissements. Les temporalités mystérieuses de l’« apprenance » enfantine sont des instabilités permanentes. Elles devraient fonder le travail éducatif.

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