Quelle place et quel rôle pour les parents?

Comment les parents se sentent-ils considérés et pris en compte par les institutions auxquelles ils confient leur.s enfant.s et par le personnel éducatif ? Comment perçoivent-ils leur rôle et leur place dans la structure qui prend en charge leur.s enfant.s et, plus particulièrement, auprès des équipes éducatives ? Quel espace de parole ou d’échange les parents trouvent-ils dans les structures d’accueil de jour des enfants (AJE) ? A quelles occasions ou dans quelles circonstances les parents sont-ils impliqués dans la vie du lieu d’accueil ? Quels sont, en termes de collaboration avec l’institution d’accueil et particulièrement avec les équipes éducatives, les besoins et les attentes des familles ?

Professionnellement, nous évoquons beaucoup les possibilités, rôles, attentes des équipes éducatives vis-à-vis des parents. Cependant, même si les projets éducatifs dans nos institutions mettent l’enfant – et par extension les relations avec sa famille – au centre de nos préoccupations et de notre action, les parents sont rarement consultés pour connaître leurs attentes et leurs besoins ou pour réfléchir avec eux sur le projet de l’accueil dans les structures AJE.

Cet article s’appuie sur un travail[1] effectué dans le cadre de ma formation à l’esede[2] et sur une douzaine d’années d’expérience professionnelle en structure d’accueil de jour préscolaire. Ma pratique quotidienne sur le terrain, auprès des familles dont nous accueillons les enfants, l’observation et le questionnement de nos postures et attitudes professionnelles à l’égard de ces parents ont alimenté ma réflexion.

Dans le cadre de cette démarche, j’ai rencontré des mères, parce que « l’accueil des enfants est encore et toujours plus associé au travail [de celles-ci] qu’à celui du couple parental. Les questions touchant à cet accueil des enfants restent en grande partie “une affaire de femmes”, malgré ce qu’on en dit et l’évolution des regards sur le rôle du père » (Bosse-Platière, Dethier et al., 2011)[3]. Cependant, comme toutes les mères rencontrées vivaient en ménage commun avec le père des enfants, je suis partie du postulat que leurs propos pouvaient être représentatifs de la position du couple parental, d’où l’utilisation des termes « parents » ou « familles » dans cet article.

Positionnement des familles

Avant d’aborder les questions de la place et du rôle des parents au sein des institutions qui accueillent leurs enfants, il me paraît nécessaire de comprendre que le positionnement des acteurs concernés conditionne la complexe question de coopération et de partenariat entre les parents et les professionnel.le.s. « En effet, ces positions ne sont pas “égales”. Les uns ont “besoin de garde”, ce qui les place en position de “demandeurs” […]. Les autres, professionnels et services, se trouvent en “offreurs nets” de service et – quelle que soit la qualité des projets – les familles ont relativement peu à dire sur ce qui [se] passe [dans les lieux d’accueil] » (Favre, 2013)[4]. Parents et professionnel.le.s se trouvent donc dans une relation asymétrique.

La Suisse ne dispose pas d’une politique familiale globale inscrite dans la Constitution fédérale, puisque celle-ci a été refusée par le peuple en 2013. Une des conséquences en est qu’en Suisse, « l’offre institutionnelle en matière d’accueil de la petite enfance n’est pas considérée comme un droit » (Kovacs, 2015)[5]. Il est difficile d’obtenir une place dans une structure AJE et cette obtention reste le plus souvent conditionnée par une activité professionnelle des mères. Le placement d’un enfant par choix (supposément maternel) en dehors de contraintes professionnelles reste perçu négativement.

A travers ces remarques autour du placement des enfants en accueil de jour, nous saisissons à quel point les familles sont en quelque sorte otages de leurs besoins et de leur situation, confrontées à la loi de l’offre et de la demande. Comment se positionner dans ces conditions, quelle place, quel rôle trouver auprès des institutions et des professionnel.le.s ?

Pratiques de collaboration

La question de la collaboration avec le lieu d’accueil se définit à travers deux valeurs fondamentales que sont la communication et la confiance. Mais la collaboration s’interroge aussi par les questions d’implication parentale et de territoires.

Si la collaboration avec le lieu d’accueil semble se passer bien, les types d’échanges entre professionnel.le.s et parents restent souvent singulièrement techniques et quantitatifs. Laurence Rameau (2011) ne dit pas autre chose quand elle déclare que ces transmissions quotidiennes « fréquemment réduites à leur facette sanitaire des besoins primaires, laissent de côté tout l’univers relationnel riche et interactif constitutif d’une collectivité de jeunes enfants attractive ». Elle poursuit en analysant que « c’est une image appauvrie de la crèche qui est véhiculée par les transmissions, reflet d’une absence de partenariat éducatif qui, au contraire, devrait permettre aux parents comme aux professionnels de prendre le risque de parler de ce qu’ils ont vécu, remarqué, et de leur ressenti à propos de l’enfant »[6].

Confiance

La confiance est une valeur fondamentale de la collaboration entre les parents et l’institution qui accueille leur enfant, plus particulièrement avec les EDE[7]. La notion de confiance intervient déjà dans la motivation pour le choix du mode de garde de l’enfant. La confiance se construit à travers la force de la collaboration d’équipe, les compétences professionnelles supposées des EDE et le regard mutuel des EDE sur leurs pratiques. Trois dimensions de la confiance émergent du discours des parents : Faire confiance, Confiance réciproque et Faire connaissance pour se faire confiance. Ces éléments mettent en lumière un enjeu essentiel du placement de l’enfant. « Ce qui est en jeu entre parents et professionnel est la délégation d’une tâche symbolique de haute valeur : le rôle éducatif et les responsabilités afférentes qui sont essentiels pour l’identité des parents, vitaux pour le développement et l’avenir de l’enfant, fondamentaux pour les professionnels et les institutions » (Favre 2013)[8].

Nous percevons bien ici l’importance primordiale et fondamentale qu’a la confiance dans l’établissement de la relation parents-professionnel.le.s, ainsi que l’incidence qu’elle a sur la place et le rôle des parents dans l’institution et auprès des équipes éducatives. On comprend la portée de la qualité des premières rencontres entre les professionnel.le.s et les familles, du soin et de l’attention qui doivent être portés au lien de confiance à construire, à tisser sous peine de laisser des traces, pour ne pas dire des cicatrices durables, sur les perceptions parentales de la qualité de cette relation, voire de la collaboration avec la structure et les équipes éducatives.

Perception de leur place et de leur rôle par les parents

Si globalement les parents vivent et perçoivent de manière plutôt positive leur rôle au sein de l’institution AJE et auprès des équipes éducatives, ce rôle reste le plus souvent très difficile à cerner. Les familles n’ont d’autre choix que celui de s’adapter au fonctionnement, mais néanmoins se positionnent parfois en support de la structure. Cette ambivalence peut s’expliquer par l’asymétrie évoquée plus haut, qui place les parents « en receveurs nets et les professionnels en donneurs unilatéraux » (Favre 2013)[9]. Or, les liens sociaux se fondent sur des enjeux de réciprocité et de reconnaissance : donner et recevoir. Mais « recevoir sans possibilité de rendre c’est “devenir client et serviteur, devenir petit, choir plus bas” (selon Marcel Mauss, cité par Didier Favre », Favre 2013)[10].

Ce sont ces mêmes aspects de don et de dette qui se retrouvent sous-jacents à une asymétrie de confiance/défiance et qui créent une incompréhension mutuelle autour de ces enjeux. Cela « génère des jugements sur les familles et une incompréhension sur ce que les parents attendent des professionnels et des institutions » (Favre 2103)[11]. D’autre part, en cas de désaccord, les familles se montrent généralement conciliantes, dans l’intérêt de l’enfant et de leur besoin d’accueil. Les désaccords importants sont rares.

Dans une définition du partenariat entre les parents et les professionnel.le.s, Laurence Rameau (2014) explique que « les deux parties […] ont à partager des points de vue, des valeurs éducatives, des savoirs qui peuvent s’avérer différents, divergents, contradictoires, mais sont exprimables et tout autant respectables les uns que les autres »[12].

Représentations de leur place et de leur rôle par les parents

Lorsqu’on interroge les parents sur la manière dont ils se représentent leur place et leur rôle dans l’institution et auprès des équipes éducatives, nous pouvons relever deux aspects distincts et importants.

Premièrement, à travers leurs remarques sur l’organisation et l’environnement d’une crèche idéale, on s’aperçoit que les parents ont des idées, des suggestions à faire et qu’ils proposent des pistes de réflexion. La question de la communication et de la collaboration entre les réseaux est notamment soulevée afin de faciliter la mobilité des familles. Dans la situation actuelle, une famille qui envisage de déménager doit parfois renoncer à ce projet, sans quoi elle court le risque de se retrouver sans solution de garde durant plusieurs mois, car obligée de reprendre entièrement la démarche d’inscription, en passant par le bas de la liste d’attente. Les parents souhaiteraient que « dans ce type de situation, les réseaux prennent en compte la démarche déjà faite sur le réseau précédent et que des arrangements, des facilités d’accès puissent être proposés aux familles qui changent de commune ». Ils évoquent aussi la difficulté dans laquelle se trouvent certaines familles durant la fermeture estivale des crèches, habituellement durant trois semaines et le plus souvent en même temps. Certains proposeraient un tournus entre les structures afin de pouvoir en tout temps disposer de places de garde.

La disponibilité et la flexibilité des structures pour les dépannages suscitent aussi des remarques chez les parents qui trouvent arbitraire que, même lorsqu’une autre famille bénéficie d’un dépannage lors de l’absence d’un enfant, le paiement soit dû par chacune des parties, c’est-à-dire à double. Ce système est injuste et pousse certains parents qui auraient une opportunité occasionnelle de garder leur enfant à l’amener malgré tout en crèche, puisque quand même facturé, pénalisant du même coup d’autres familles qui auraient pu bénéficier d’un dépannage.

En termes d’environnement extérieur, les familles sont unanimes à désirer un cadre de verdure, des parcs ou des jardins avec des jeux de plein air, en toute sécurité pour les enfants. Quant aux locaux, elles veulent des salles assez grandes et trouvent souvent que les espaces actuels sont petits pour le nombre d’enfants accueillis. Toutes se représentent, comme cette maman, un « lieu déjà qui soit assez grand et aéré et lumineux ».

Leur représentation de leur place et de leur rôle dans les structures d’accueil s’étend donc également au-delà des seuls espaces de vie des enfants, sphères habituellement considérées pour la collaboration familles-professionnel.le.s. Les parents auraient peut-être des points de vue et des réflexions intéressants à apporter au niveau de la gestion des institutions ou dans l’élaboration d’un projet institutionnel, en prenant place par exemple dans des conseils de crèche aux côtés et en partenariat avec les équipes éducatives et les directions, voire même au niveau de l’organisation et de la gestion des réseaux.

Deuxièmement, sur les questions plus directement liées à l’institution, les personnes interrogées distinguent l’accueil des enfants et les relations parents-professionnel.le.s. Concernant la prise en charge des enfants, les représentations ne paraissent pas diverger beaucoup de la réalité du terrain, hormis que leur représentation ne laisse la place qu’à l’excellence en matière de disponibilité et de compétence des équipes éducatives, ainsi qu’en matière de cadre structurant et d’offre éducative stimulante et diversifiée pour les enfants accueillis. Et comme le formule une de ces mamans, plusieurs expriment que « la crèche doit avoir des règles », un cadre éducatif et être un lieu « où les enfants se sentent bien ». C’est ce qu’explique Laurence Rameau (2015), quand elle dit que « si le rôle du professionnel est d’assurer la sécurité de chaque enfant, de faire respecter des limites clairement établies et énoncées […], il est aussi de permettre à chacun de s’aventurer dans l’activité ludique sur un mode exploratoire qui lui est propre et non freiné »[13].

Implication et participation parentale

Pour ce qui est de la collaboration avec les équipes éducatives, les parents manifestent un intérêt évident pour une vraie implication dans la vie du lieu d’accueil, une participation aux côtés et en complément des équipes éducatives. Il me paraît important de relever ici que les représentations parentales ne questionnent à aucun moment les lignes éducatives et/ou pédagogiques des institutions ou des équipes. Cet aspect correspond à ce que Catherine Bouve (2007) nomme « le modèle de délégation » en matière de collaboration parents-crèche. Ce sont souvent des parents qui « n’ont pas le temps », « le parent fait confiance à l’institution et lui demande de remplir un rôle éducatif important, n’exerçant jamais de contrôle sur cette délégation éducative, même si des propos sur la qualité de l’accueil […] ne sont pas absents »[14]. Les parents se positionnent en partenaires complémentaires, dans le respect et la distinction des prérogatives et des identités parentales et professionnelles.

Cela nous renvoie encore à la notion abordée plus haut de don et de dette, d’enjeux de réciprocité et de reconnaissance. Didier Favre (2013) explique que « pour sortir des enjeux de pouvoir, de rivalité, de ce déficit de reconnaissance, il faut pour les professionnels accepter en retour le contredon des parents (car ceux-ci se sentent en dette vis-à-vis des premiers) […] d’où l’idée de favoriser la participation des parents ou de rendre possible a minima ce qu’ils offrent. Car en bloquant ce retour du don, c’est-à-dire pour les professionnels en refusant d’être endettés à leur tour par ce que les parents souhaitent leur donner, ils bloquent de ce fait la possibilité de leur propre reconnaissance, personnelle et professionnelle. »[15]

En revanche – et en contradiction avec leurs contraintes personnelles et professionnelles – les parents se représentent une place plus participative et un rôle plus investi auprès des enfants dans les lieux d’accueil, ainsi qu’avec les équipes éducatives, notamment à travers des activités auxquelles ils pourraient prendre part ou qu’ils pourraient initier. D’autre part, les familles souhaitent également des occasions de rencontres avec les professionnel.le.s, mais aussi avec les autres familles, en dehors des temps d’accueil journaliers, à travers des repas, pique-niques canadiens, fêtes ou événements dans la structure d’accueil. Les bénéfices de ce type d’occasion paraissent indiscutables en matière de création de liens, de construction de relation de confiance, de connaissance et de reconnaissance mutuelle et réciproque.

En conclusion

« Coéduquer, c’est participer et donc partager » (Didier Favre, 2014)[16]. La collaboration ou le partenariat avec les parents implique une réciprocité dans la relation, elle permet aux parents de donner un peu en retour car, comme nous l’avons vu, les positions des acteurs ne sont pas égales.

Or, il est laissé peu de place aux parents dans les institutions AJE, en dehors des traditionnels questionnaires et informations concernant la prise en charge des enfants, ainsi que de quelques occasions ponctuelles de rencontres avec et entre les familles, lors des soirées de parents, des fêtes de fin d’année ou d’une fête de l’institution par exemple. Le cadre réglementaire plus ou moins rigide mis en place dans les structures régit la place des parents en termes d’horaires, de contraintes et de conditions contractuelles, mais aussi de barrières et de portes physiques ou symboliques qui limitent ou dissuadent l’accès aux espaces occupés par leur enfant. Je reste chaque jour étonnée de constater à quel point les parents s’imposent eux-mêmes des restrictions d’accès, même en dehors d’injonctions formulées par les professionnel.le.s.

Satisfaction ou non-contestation ?

Les parents relèvent qu’ils ne se posent pas la question de leur place ou de leur rôle, de la relation qu’ils ont à la crèche ou au personnel éducatif ; pas plus qu’ils ne s’interrogent sur la manière dont la communication s’effectue, car « c’est tellement la routine qu’on… on n’y réfléchit pas ». A l’éclairage de cette réflexion, il apparaît que la satisfaction parentale globale autour de leur rôle et leur place dans le lieu d’accueil ne résulte pas uniquement de la pertinence des conditions de collaboration vécue avec la structure et les équipes éducatives. Cette satisfaction – ou plutôt cette non-contestation – découle avant tout en grande partie de l’absence de remise en question de cette collaboration. Prisonnières de leur besoin de solution d’accueil pour leur enfant, enfermées dans leurs contraintes personnelles et professionnelles, emportées par la course contre la montre du quotidien, les familles ne sont ni en position, ni en mesure de questionner le fonctionnement et le partenariat avec l’institution.

Pour ces mêmes raisons, les parents qui ne connaissent pas d’autre fonctionnement ou d’autre situation possible ont aussi de la difficulté à se représenter leur rôle et leur place autrement que ce qui existe ou qu’ils connaissent. Mais il est évident que cette limite et ces remarques s’appliquent tout autant aux professionnel.le.s et aux institutions AJE qui, malgré une incontestable évolution des pratiques et des approches, peinent à sortir du schéma traditionnel de la répartition des rôles et des places, d’un cloisonnement des sphères éducatives, voire d’une certaine hiérarchisation des compétences. Nous le constatons notamment à travers la persistance des barrières physiques et symboliques : il semble subsister dans l’esprit des parents – et certainement aussi de bon nombre de professionnel.le.s – une importante notion de territorialité au sein des établissements d’accueil.

Questionner et réinventer…

Je pense qu’il appartient aux institutions AJE et aux professionnel.le.s concerné.e.s d’imaginer et de proposer de nouvelles façons de créer ces liens de confiance et de relation à travers une participation des familles à la vie du lieu d’accueil.

Questionner les projets institutionnels et éducatifs autour de l’accueil des familles et du partenariat avec celles-ci ne me semble pas encore vraiment ancré dans les mœurs et les pratiques éducatives, même s’il y a eu beaucoup d’évolution dans ce domaine. Cela doit passer aussi par la formation des professionnel.le.s de l’enfance, à travers le renforcement et le développement d’un axe complémentaire – au moins aussi important que la prise en charge éducative des enfants – qui envisage la relation et la collaboration avec les familles. Car « s’engager dans un processus de coéducation exige de construire de nouvelles compétences professionnelles pour passer de la domination à la parité, en s’appuyant sur les ressources des parents » (Blanc, Bonnabesse, 2012)[17].

A travers cette réflexion, on perçoit aussi l’ampleur de l’engagement et du changement de perception, de « paradigme » (Favre, 2013)[18] et de posture qu’implique une réflexion profonde sur les enjeux de réciprocité et de reconnaissance entre familles et institutions. Cette réflexion doit aussi immanquablement passer par un repositionnement, voire une refondation de certaines valeurs de la société dans laquelle nous évoluons. Le chemin à parcourir est encore long…

« Pour conclure, réaffirmons la richesse possible de la confrontation des valeurs éducatives parentales et professionnelles qui permettent de redonner son sens à la notion d’accueil de l’enfant et de sa famille, gage de recherche de qualité de l’accueil, d’un renouveau qualitatif. C’est dans ce sens que les lieux d’accueil peuvent s’ouvrir sur une réelle coopération et développer une coéducation qui débouche sur l’intérêt pour l’enfant d’une prise en charge réfléchie. » (Bouve, 2007)[19]

Bibliographie

Bajulaz, Christine (2016), TRE « Les parents dans les structures AJE : Comment les parents qui placent leur-s enfant-s dans les structures d’accueil préscolaire vivent-ils et se représentent-ils leur place et leur rôle dans l’institution et auprès des équipes éducatives ? », Lausanne, CREDE.

Bosse-Platière, Suzon ; Dethier, Anne et al. (2011), Accueillir le jeune enfant ; un cadre de référence pour les professionnels, Toulouse, Erès.

Chatelain-Gobron, Sylvie (2015), Le métier d’éducateur de l’enfance, Renens, esede-CREDE.

Cyrulnik, Boris ; Rameau, Laurence (dir.) (2011), L’accueil en crèche, Savigny-sur-Orge, Philippe Duval.

Rameau, Laurence (2015), Un bébé à la crèche ; Pédagogies et neurosciences, Savigny-sur-Orge, Philippe Duval.

Articles

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Bouve, Catherine (2007), « La coopération parents-professionnels, pratiques d’hier, figures d’aujourd’hui », dans Thollon-Behar, Marie-Paule, Parents, professionnels, comment éduquer ensemble un petit enfant ?, Toulouse, Erès « 1001 bébés », pp. 53-80.

Cadart, Marie-Laure (2010), « Accueillir tous les enfants et toutes les familles à la crèche », dans Ben Soussan, Patrick, Le livre noir de l’accueil de la petite enfance, Toulouse, Erès « 1001 bébés », pp. 225-244.

Favre, Didier (2014), « De la participation à la coopération : donner du sens à la coéducation », dans Métiers de la petite enfance, N° 24 octobre 2014, pp. 14-18.

Favre, Didier (2013), « La coéducation contre la coopération ? Enjeux de places et de pouvoirs », dans L’éducation, l’affaire de tous : Actes du 10e colloque petite enfance, Genève, Délégation petite enfance ; Lausanne, Service de la petite enfance, pp. 47-64.

Favre, Didier (2013), « Participation et implication, réciprocité et reconnaissance : favoriser la
“rencontre” parents-professionnels ? », dans EJE Journal, N° 39, pp. 56-58.

Kaufmann, Jean-Claude (1996), L’entretien compréhensif, Paris, Nathan, dans Maulini, Olivier (2006), Note de lecture, récupéré le 20.05.2015 de : http://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/maulini/2006/sem-rech-note-lecture.pdf

Rameau, Laurence (2014), « Le partenariat avec les parents : je t’aime, moi non plus », dans Le journal des professionnels de l’enfance, N° 92, pp. 59-61.

Autres sources de recherche, ou pour aller plus loin…

Bouve, Catherine et Rayna, Sylvie (dir.) (cop. 2013), Petite enfance et participation : une approche démocratique de l’accueil, Toulouse, Erès.

Bouve, Catherine ; Moisset, Pierre et Rayna, Sylvie (dir.) (cop. 2014), Un curriculum pour un accueil de qualité de la petite enfance, Ramonville Saint-Agne, Erès.

Brougère, Gilles ; Rayna, Sylvie (Dir) (2005), Accueillir et éduquer la petite enfance : les relations entre parents et professionnels, Lyon, Institut national de recherche pédagogique.

Meyer, Gil ; Spack, Annelyse et al. (2009), Familles singulières, accueil collectif ; La réception de la diversité des situations familiales par les crèches-garderies, Lausanne, éésp.

Ott, Laurent (2004), Travailler avec les familles [parents-professionnels : un nouveau partage de la relation éducative], Ramonville Saint-Agne, Erès.

Rayna, Sylvie ; Rubio, Marie-Nicole ; Scheu, Henriette (dir.) (2010), Parents-professionnels : la coéducation en questions, Toulouse, Erès.

Articles

Blanc, Marie-Claude ; Bonnabesse, Marie-Laure (2008), « L’évolution de la place des parents dans les établissements d’accueil de jeunes enfants », dans Thollon-Behar, Marie-Paule (coord.), « L’accueil des bébés », Spirale, N° 48, pp. 115-129.

Bouve, Catherine (2014), « Parents et professionnels dans les lieux d’accueil de la petite enfance : perspective historique et enjeux actuels », dans Métiers de la petite enfance, 
N° 24 octobre 2014, pp. 10-13.

Bouve, Catherine (1999), « Confrontation des pratiques éducatives entre familles et crèches collectives », dans Recherches et prévisions, N° 57/58, pp. 45-58.

Hirn, Frédérique (2013), « Le travail avec les parents : définir le “pourquoi” pour pouvoir créer le « comment », dans EJE Journal, N° 43, pp. 44-46.

Moisset, Pierre (2014), « La politique de la petite enfance à la croisée de différentes finalités », dans Métiers de la petite enfance, N° 24 octobre 2014, p. 9.

Ott, Laurent (2008), « Pourquoi la coéducation est-elle aujourd’hui indispensable ? », dans Le journal des professionnels de l’enfance, N° 51, pp. 51-53.

PEP, n°37 (octobre 2014), Rouge, Nathalie (2014), « Réflexions d’une directrice », dans A la rencontre des parents, comprendre et accueillir les réalités multiples des familles ; Actes de la journée de conférences du 3 mai 2014, Lausanne, PEP.

PEP, n°38 (décembre 2015), Pistoia : cutlure de l’enfance culture de participation. la vision de l’enfant compétent et engagé ! ; Actes de la journée de conférence du 2 mai 2015, Lausanne, PEP.

Thomas, Florence (2008), « La place des parents aujourd’hui », dans Thollon-Behar, Marie-Paule (coord.), « L’accueil des bébés », Spirale, N° 48, pp. 131-140.

[1] Bajulaz, Christine (2016), TRE « Les parents dans les structures AJE : Comment les parents qui placent leur-s enfant-s dans les structures d’accueil préscolaire vivent-ils et se représentent-ils leur place et leur rôle dans l’institution et auprès des équipes éducatives ? », Lausanne, CREDE.

Travail construit autour de cinq « entretiens compréhensifs » (Kaufmann, 1996) avec des mères, après avoir exploré et consulté de nombreuses sources théoriques et documentaires sur ma thématique de réflexion.

[2] Ecole supérieure en éducation de l’enfance – Lausanne.

[3] Bosse-Platière, Suzon ; Dethier, Anne et al. (2011), Accueillir le jeune enfant ; un cadre de référence pour les professionnels, Toulouse, Erès, p. 42.

[4] Favre, Didier (2013), « Participation et implication, réciprocité et reconnaissance : favoriser la
“rencontre” parents – professionnels ? », dans EJE Journal, N° 39, p. 56.

[5] Kovacs, cité par Chatelain-Gobron, Sylvie (2015), Le métier d’éducateur de l’enfance, Renens, esede-CREDE, p. 32.

[6] Cyrulnik, Boris ; Rameau, Laurence (dir.) (2011), L’accueil en crèche, Savigny-sur-Orge, Philippe Duval, pp. 81-82.

[7] EDE : éducatrice ou éducateur de l’enfance. Utilisé de manière générique dans cet article pour tout membre d’une équipe éducative.

[8] Favre, Didier (2013), op. cit., p. 58.

[9] Ibid.

[10] Favre, Didier (2013), op. cit., p. 58.

[11] Ibid.

[12] Rameau, Laurence (2014), « Le partenariat avec les parents : je t’aime, moi non plus », dans Le journal des professionnels de l’enfance, N° 92, p. 60.

[13] Rameau, Laurence (2015), Un bébé à la crèche ; Pédagogies et neurosciences, Savigny-sur-Orge, Philippe Duval, p. 102.

[14] Bouve, Catherine (2007), « La coopération parents-professionnels, pratiques d’hier, figures d’aujourd’hui », dans Thollon-Behar, Marie-Paule, Parents, professionnels, comment éduquer ensemble un petit enfant ?, Toulouse, Erès « 1001 bébés », p. 70.

[15] Favre, Didier (2013), op. cit., p. 58.

[16] Favre, Didier (2014), «De la participation à la coopération : donner du sens à la coéducation », dans Métiers de la petite enfance, N° 24 octobre 2014, p. 14.

[17] Blanc, Marie-Claude ; Bonnabesse, Marie-Laure (2012), « La coéducation : un chemin à tracer », dans EJE Journal, N° 33, p. 15.

[18] Favre, Didier (2013), « La coéducation contre la coopération ? Enjeux de places et de pouvoirs », dans L’éducation, l’affaire de tous : Actes du 10e colloque petite enfance, Genève, Délégation petite enfance ; Lausanne, Service de la petite enfance, pp. 47-64.

[19] Bouve, Catherine (2007), op. cit., p. 80.

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