N°118

Les discriminations

Elles se conjuguent sur quatre temps au moins et se déclinent dans des espaces traditionnellement bien cloisonnés. Il y a le temps de la race, que l’on appelle culture par politesse politique; il y a le temps du genre, qui sent le souffre depuis les villes françaises; il y a le temps des classes sociales, que le néolibéralisme prétend conjuguer à l’imparfait et le handicap, que tout le monde affirme vouloir inclure.

Le monde de la petite enfance montre écart abyssal qu’il y a entre les intentions affichées et les pratiques avérées. Nos institutions ne sont pas racistes, on y est multiculturels; elles ne discriminent pas les filles, on y est pour l’égalité; elles ne stigmatisent plus les classes dangereuses, on y accueille les pauvres tandis que l’on ouvre la porte aux différences, vous pensez bien! Et toutes ces vertus placardées sot bafouées au quotidien. Au début, ça s’appelle toujours « économies budgétaires ».

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