A la découverte de la ville

Nous avions téléphoné pour annoncer notre venue, mais lorsque nous nous sommes présenté∙e∙s à la réception du musée de l’Elysée[1] pour visiter l’exposition de Liù Bolin, avec un groupe de vingt-cinq enfants d’âge préscolaire, la personne au guichet d’accueil avait clairement un air étonné. Les enfants ont déambulé dans les différentes pièces aux parquets grinçants, au milieu des longs murs blancs couverts de tableaux et sous une hauteur de plafond vertigineuse pour leur petite taille. Pour eux, l’exposition s’apparentait à une partie de cache-cache dans un lieu inconnu à la recherche de l’artiste, dissimulé dans les tableaux. Les autres visiteurs étaient tous des adultes. Par groupes de deux ou trois, ils se retrouvaient mêlés à notre groupe qui investissait les salles. Si certains nous ont souri, d’autres montraient de l’étonnement, des froncements de sourcils, ou ont quitté la salle, visiblement dérangés. Personne ne s’est adressé à nous ou aux enfants. Arrivés au dernier étage, certains se sont assis pour regarder un film présentant le making of d’une des œuvres exposées, tandis que d’autres exploraient ce grand espace mansardé, sombre, aux multiples recoins. Un homme s’est dirigé vers l’un de nous et a demandé quel âge avaient les enfants. Il s’est ensuite présenté : il était le représentant de l’artiste pour l’exposition. Il a observé les enfants et demandé, de manière tout à fait cordiale, pourquoi nous étions là, s’ils n’étaient pas trop jeunes pour visiter une exposition et ce que cette visite pouvait leur apporter. Nous avons expliqué que, par le jeu, nous avions voulu faire découvrir un artiste et une exposition. Que l’espace, les couleurs, la grandeur des tableaux, l’enjeu (pas si facile) de chercher l’artiste amenaient intérêt, concentration et réflexion pour les enfants. Par ailleurs, nous voulions leur faire découvrir un lieu qu’ils ne connaissaient pas, un lieu différent du Centre de vie enfantine ou des habituelles places de jeu. Nous ne savons pas si nos arguments l’ont convaincu, mais cette rencontre nous a amené∙e∙s à en rediscuter à notre retour dans nos murs. Par leur attitude et leurs retours, nous avons pu constater que les enfants ont adoré cette visite. Nous aussi, nous avons eu beaucoup de plaisir. Cela nous a conduit∙e∙s à réfléchir aux sorties de manière plus approfondie et nous a encouragé∙e∙s à poursuivre cette pratique.

En effet, avec notre groupe d’enfants, nous sortons souvent, parfois avec tous (entre vingt-cinq et trente enfants), mais aussi en groupes plus restreints, selon les circonstances. Nous prenons les transports publics, nous partons à la découverte de la ville et de ses alentours, nous profitons des parcs, des musées et des expositions proposées. Nous avons la chance d’habiter dans une ville qui offre de multiples possibilités, faciles d’accès. Il y a les places de jeu et les espaces naturels, bien sûr, mais aussi les rues piétonnes, la vieille ville, les monuments historiques, le jardin botanique, une offre culturelle variée et diversifiée.

Dès sa naissance, l’enfant part à la découverte de l’espace qui l’entoure. Cela commence par le monde tout proche, à portée de ses mains, puis peu à peu son univers s’élargit. A l’âge de trois ans, il est prêt pour explorer un environnement un peu plus vaste : le quartier, la ville. A notre avis, les sorties offrent de multiples expériences aux enfants : ils apprennent à se repérer dans leur ville, à cheminer dans les rues, prendre les transports publics, découvrir des lieux et des expériences nouvelles. « La ville est un lieu stimulant pour les enfants, car elle les enveloppe dans un réseau de relations et leur permet de parcourir des espaces marqués par les signes de l’art et de l’histoire » (Galardini, 2013, p. 172).

Pourtant, lorsqu’on se promène en ville la journée, on croise bien peu d’enfants. Ils sont confinés dans les cours d’école, les places de jeu et autres espaces réservés. « On assiste à une ségrégation de plus en plus importante des groupes d’usagers et des espaces publics eux-mêmes. (…) si chacun est seul, si chacun a son espace, alors on ne s’appuie plus sur l’autre, on ne se confronte plus que très marginalement à l’autre – l’autre dérange » (Noschis, p. 43).

Pendant nos balades, nous remarquons que les personnes sont parfois surprises par notre présence, comme nous l’avons décrit lors de la visite de l’Elysée. Comme si certains lieux, pourtant publics, n’étaient pas destinés aux enfants. Soyons justes, nous rencontrons aussi l’exemple inverse. Il y a des musées et des lieux qui ont l’habitude d’accueillir les enfants et des espaces ont d’ailleurs été pensés pour eux. Dans d’autres endroits, pourtant moins évidents au premier abord, nous avons été reçu·e·s avec beaucoup d’attention et de prévenance.

Néanmoins, parfois nous dérangeons… Les enfants font du bruit, ils sont toujours en mouvement, ils ne se comportent pas comme les visiteurs adultes. Lors de nos pérégrinations dans les musées, il nous est arrivé d’être suivi∙e∙s à la trace par des surveillant∙e∙s un peu « paniqué∙e∙s » par notre débarquement. Nous remarquons aussi que, si les enfants cherchent le contact avec le personnel des musées ou des expositions, ils obtiennent rarement des réponses qui leur sont directement adressées. De notre côté, nous sommes parfois interpellé∙e∙s par des personnes qui questionnent le sens de ces visites pour les enfants.

Nous sommes pourtant persuadé∙e∙s qu’elles ont tout leur sens. « Quelle est cette prétention d’adulte qui pousse à imaginer de petits vecteurs, de petite culture pour petits enfants. A force d’estimation préalable des compétences liées à l’âge, on a peu à peu enfermé les enfants dans de petites performances mesurables. Osons la confiance et offrons-leur la pudeur de ne pas tout décider pour eux », comme le relève Maître (p. 3) dans un article sur le projet de la maison de la créativité à Genève.

Concernant les enfants, ce que nous remarquons, c’est qu’ils reparlent de ces sorties, qu’ils en redemandent. Par exemple, lors d’un retour de promenade, Nathan demande si on peut retourner voir les squelettes d’animaux. Il s’agit de l’exposition du Musée de zoologie de Lausanne au Palais de Rumine. Nous y sommes déjà allé∙e∙s deux fois. Les enfants apprécient de voir les animaux de près, l’aspect de leur fourrure, poils, plumes, écailles et carapaces, de constater leur taille. Ils sont souvent impressionnés par le lion et le requin, mais ils apprécient aussi de voir les différents insectes qui leur font peur en temps normal (araignées, scorpions, scarabées et autres). Le Musée de zoologie leur offre la possibilité de se confronter à leurs craintes, de jouer avec elles, de les apprivoiser.

Lors de ces sorties, chaque enfant réagit de manière différente : certains sont très intéressés, partent à la découverte, se sentent rapidement à l’aise, posent des questions, nous demandent de lire les panneaux d’information du musée ou du chemin didactique. D’autres suivent le mouvement, marchent le nez en l’air ou ont besoin de plus de temps. Chacun peut prendre ce qui lui parle, selon où il en est dans son développement et ses intérêts propres. Il nous paraît important de ne pas vouloir leur « enseigner » des connaissances, de ne pas leur mettre de pression ou d’entrer dans cette tendance actuelle de vouloir rentabiliser chaque moment de la vie des petits. Comme le souligne Galardini (2010, p. 105) à propos de l’art : « Les enfants ont droit à l’art comme les adultes. Mais il ne s’agit pas d’éduquer à l’art au moyen des vieux schémas de la didactique et de l’information apprise par cœur, mais au moyen de l’art lui-même, au moyen de la séduction qu’exerce chaque expérience esthétique. » Cela nous paraît valable également pour les autres types de découvertes. Nous organisons ces balades plutôt dans une idée ludique et une volonté de partager, enfants et adultes, des moments agréables de découverte.

Les enfants appréhendent le monde de manière globale, par tous leurs sens et au travers des émotions qu’ils ressentent. Une balade dans les herbes hautes du côté de Dorigny, c’est déjà presque la jungle pour eux, dont les têtes émergent à peine. Une sortie « film d’animation » au Mudac est l’occasion d’apprivoiser la crainte de l’obscurité. Le musée de Rumine, au-delà des animaux qui font peur, a aussi une collection de papillons colorés qui les émerveillent. Le bâtiment lui-même est un labyrinthe à explorer. Au jardin botanique, le bassin des grenouilles offre l’occasion d’une longue observation à la recherche des batraciens. Les enfants sont sensibles à la beauté, ils découvrent par le regard, le toucher, l’ambiance. Ils ont besoin d’être acteurs.

Nous remarquons qu’ils en profitent pour tisser des liens. Ces grenouilles colorées qu’ils ont vues dans un vivarium, ils les retrouvent dans un livre à disposition au CVE. Au musée de l’Elysée, ils ont abordé l’exposition comme un jeu géant de « où est Charlie », ce qui n’a pas empêché leurs regards étonnés, émerveillés, devant les photos.

Ces sorties permettent aussi de nourrir leurs jeux ou leurs dessins. Par exemple, lors d’une matinée, le Mudac a proposé un atelier sur les films d’animation. Après avoir visionné trois courts métrages, les enfants ont été invités à une discussion et à diverses activités créatives afin de faire vivre ces histoires. L’une d’elles racontait l’histoire d’un petit bonhomme sans bouche qui ne pouvait pas parler. A la suite de celui-ci, ils ont pu inventer, sur une feuille où le personnage était imprimé, la bouche de celui-ci. L’après-midi, plusieurs enfants du groupe ont reproduit le même dessin au CVE « On peut dire que, dans le jeu spontané, l’enfant s’approprie des événements auxquels il a assisté ou des histoires qu’il a entendues, en les imitant. Ce sont souvent des faits qui sortent de l’ordinaire et que l’enfant, dans un premier temps, s’il en a l’occasion, racontera à ses parents ou à ses amis pour ensuite les jouer. Cela permet à l’enfant de développer une réflexion sur ce qu’il a vu ou entendu. » (Noschis, ibidem, p. 37)

Ces balades amènenet à de réels échanges. Parfois, c’est nous, les adultes, qui attirons l’attention des enfants sur quelque chose qu’ils ne voient pas. Par exemple, avec leur mètre de hauteur, nous remarquons que leur regard reste souvent au niveau des murs, quand ce n’est pas à celui des portières des voitures ! C’est ainsi que, lors d’une balade en ville, nous avons escaladé les marches menant à la Cité en encourageant les enfants à lever les yeux. Découvrant la cathédrale, une fillette s’est écriée : « Ouah ! Il est énorme ce château ! », avec émerveillement. A contrario, les enfants sont observateurs et portent leurs regards sur certains détails que nous ne remarquons pas lorsque nous sommes préoccupé·e·s par les enjeux organisationnels et le souci d’assurer leur sécurité. C’est ainsi qu’un jour, dans un bus, un enfant nous a fait remarquer les oiseaux multicolores sur le toit de l’église Saint-François. Il était en admiration, a décrit toutes les couleurs qu’il pouvait voir et n’a pas manqué de partager sa découverte avec ses camarades. Si c’est le plus souvent nous qui organisons les sorties et décidons des trajets, nous sommes à l’écoute des endroits où les enfants ont envie de retourner, et nous avons appris à nous laisser aussi détourner du trajet prévu pour suivre une de leurs idées ou demandes.

« Etre passeur d’art et de culture, ce n’est nullement être artiste, c’est savoir que, lorsque l’on rend l’enfant attentif à la beauté d’un paysage, à une nuance de couleur, à l’architecture d’un bâtiment, il est question d’éveil du regard. » (Maître, op. cit.)

Un autre aspect que nous aimerions souligner est que, lors de ces sorties, les enfants nous montrent souvent des capacités étonnantes. Ils découvrent des espaces inconnus. Ils apprennent à se comporter d’une manière différente selon les lieux. Nous sommes à chaque fois étonné∙e∙s par leur respect, leur intérêt, leur capacité d’attention, leur envie de découvrir. Ces excursions font sortir de leur zone de confort tant les enfants que les adultes. De notre côté, ces moments demandent évidemment une attention de tous les instants pour être sûr de ramener tout le monde au Centre de vie enfantine, mais aussi pour offrir un cadre néanmoins sécurisant aux enfants. Nous nous efforçons aussi de ne pas barder ces balades de consignes du genre « fais pas ci, fais pas ça », afin de permettre la découverte. Il faut donc savoir garder un esprit serein (et éviter de s’imaginer en train de recoller tous les os du squelette de la girafe ou du dromadaire qui se seraient répandus à terre) et pour accueillir leurs questions, qui parfois nous prennent au dépourvu, mais pour lesquelles nous essayons de répondre de manière honnête, ou alors d’avouer notre ignorance. En effet, nous avons pu constater que l’état d’esprit de l’adulte conditionne largement la dynamique du groupe. Nous trouvons cependant que le jeu en vaut la chandelle, au vu des bénéfices pour tous. A notre sens, cela fait partie de notre travail, comme le note Galardini (p. 172) : « Les services dédiés à l’enfance ont pour but de mettre en évidence les nombreuses ressources dont dispose l’enfant, sa curiosité, sa volonté incessante de donner un sens à la réalité qui l’entoure, ses potentialités, afin qu’il trouve un accueil dans la ville. »

Nous pensons aussi que ces visites permettent de rééquilibrer quelque peu l’égalité des chances en donnant à tous la possibilité de découvrir des lieux culturels, de s’intéresser au monde qui les entoure. « Les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain et s’ils n’ont pas l’occasion de découvrir le chemin du Musée dans leur enfance, sociologues et statisticiens nous apprennent qu’ils n’y viendront pas plus tard » (Poiret, 1983, cité par Le Pape, 2016, p. 3). Sans doute, nous pourrions encore poursuivre la démarche pour chercher comment mieux impliquer tous les enfants, des recherches ayant démontré que les inégalités sociales ne sont pas comblées simplement en proposant le même type d’activités à tous[2].

Par ailleurs, nous remarquons que les parents sont toujours intéressés par le récit de nos pérégrinations, qu’ils sont étonnés par les capacités de leurs enfants à se déplacer dans les transports publics, dans les musées, etc. Certaines familles sont surprises d’apprendre l’existence de tel lieu ou de telle place de jeu qu’ils vont ensuite découvrir, d’autres nous donnent à leur tour des idées.

Nous avons pris de nombreuses photos de ces sorties, dont certaines ont été affichées sur les murs de nos locaux. D’une part, pour que les parents puissent visualiser les lieux que nous visitons, mais aussi, pour que les enfants puissent se souvenir des endroits visités et des aventures vécues. Ce travail de documentation mériterait sans doute d’être encore développé[3].

Mais nous sommes persuadé∙e∙s que ces sorties ont aussi un effet positif sur toute la cité, en ramenant la présence des enfants, en faisant résonner leurs voix, leurs rires, leurs cris dans les rues, les bus, les murs anciens. Comme ce jour où, après avoir dégusté un repas composé de produits du marché dont nous avions fait l’emplette avec les enfants, il était temps de rentrer au CVE pour le moment du repos. Arrivé·e·s sur la place Chauderon, nous nous sommes aperçu∙e∙s que nous devions attendre plus de dix minutes pour prendre le bus. Nous avons alors proposé aux enfants une partie de « tomate / ketchup » (variante du jeu du mouchoir). Plusieurs passant∙e∙s se sont arrêté·e·s et nous ont observé·e·s. D’abord interloqué∙e∙s par ce qui se passait, ils / elles se mettaient ensuite à sourire en observant ce jeu animé et joyeux, comme s’ils / elles avaient oublié deux minutes leur quotidien pour profiter de cette joie contagieuse. La ville devrait appartenir à tous et toutes, être « pour l’imaginaire, un lieu de rencontre, de surprises, de confrontation et de discussion avec les autres » (Noschis, p. 43). Les urbanistes devraient penser la ville en y intégrant les enfants, en réfléchissant aux moyens de favoriser leur circulation parmi les autres. Même si certaines offres existent déjà, nous trouverions utile que les lieux de culture songent à l’accueil des jeunes enfants afin de leur donner une vraie place. En effet, nous remarquons que, lorsqu’ils ont la possibilité d’être acteurs dans les musées ou les lieux d’exposition, lorsque leur présence a été pensée, ceux-ci sont encore plus réceptifs. Comme le dit Galardini : « une ville à hauteur d’enfant affichera certainement une dimension plus humaine » (2013, p. 173). Nous espérons que notre présence, les explications que nous donnons volontiers aux personnes rencontrées sur le sens de ces visites, contribueront à encore plus d’ouverture.

Vivre avec les enfants, comme nous l’expérimentons chaque jour dans notre travail, nécessite de prendre en compte leurs besoins spécifiques, d’accepter un peu de bruit, de désordre, d’imprévus, mais en échange, nous permet de retrouver notre capacité à nous émerveiller, nous enjoint à regarder le monde d’un œil neuf, empreint de poésie, nous oblige à récupérer de la souplesse. Comme le dit Noschis (op. cit., p. 42) : « Cette présence de l’enfant est importante, non seulement pour l’enfant lui-même mais également pour l’adulte, ou – autrement dit – pour l’enfant intérieur, pour que l’adulte n’oublie pas que si l’enfant ne vit pas en lui, alors il risque de perdre la spontanéité, la curiosité, le rire, la légèreté. » 

Coralie Blanc, Arjen Ceylan, Willy Ferreira, Michelle Fracheboud, Marianne Mugnier

Bibliographie

Galardini, Anna Lia, (2010 / 4), « Peut-on encore croire à la culture ? », revue Spirale, Erès, N° 56, pp. 103-105.

Galardini, Anna Lia, (2013 / 4), « Pistoia : la ville et les enfants », revue Spirale, Erès, N° 68, pp. 171-174.

Le Pape, Yannick, (2015), « L’accueil des tout-petits au musée : enjeux et résistance », petite enfance: socialisation et transition. Paris. Récupéré de : https ://hal-univ-paris13.archives-ouvertes.fr/hal-01261989/document

Maître, Maryjan, (2013), La ville à petits pas: promenades créatives avec des tout-petits, Eveil culturel et artistique, Genève.

Maître, Maryjan, « Art et culture : avis de recherche dans le champ de la petite enfance », consultable sur : https ://maisondelacreativite.ch/app/uploads/2019/02/Art-et-culture-Avis-des-recherche.pdf

Noschis, Kaj (2006 / 4), « La ville, un terrain de jeu pour l’enfant », enfances & PSY N° 33, pp. 37-46.

 

[1]-Il s’agit d’un musée lausannois, consacré à la photographie et situé dans une maison de maître.

[2]-Comme cela a été signalé par exemple lors d’une conférence donnée dans le cadre de la journée de formation proposée à Lausanne pour les 20 ans des APEMS par Julien Netter : « L’articulation des temps scolaires et périscolaires. Quel rapport avec les inégalités d’apprentissage ? ».

[3]-Voir par exemple Dubois, Emilie, (2016), « Documenter sa pratique éducative : pour quoi faire ? Une analyse de la pratique de la documentation à Reggio Emilia. » Revue [petite] enfance, N° 120, pp. 14-19.

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