Le 138 esquissé

Le dossier

Filliettaz et Zogmal montrent le potentiel de l’apprentissage en situation de travail éducatif dans laquelle les personnes en formation interagissent avec les enfants et / ou leurs parents. La pratique de formation n’est donc pas uniquement un processus binaire entre un·e expert·e et un·e novice mais s’accomplit également en contexte.

Duc et Lamamra rendent visible, au travers des résultats d’une recherche qu’elles ont menée entre 2014 et 2017, les stratégies développées par les formatrices et les formateurs dans le système duel suisse pour « former malgré tout », malgré la faiblesse de la prescription, malgré le manque de temps, malgré les tensions inhérentes à ce métier et malgré le manque de reconnaissance…

Huguenin et Schellenberg proposent un dialogue à quatre mains dans lequel elles relatent l’aventure, tant intellectuelle qu’humaine, qu’elles ont vécue au travers de l’obligation qui leur a été faite de collaborer dans le cadre de la formation pratique de l’une d’entre elles. Une aventure faite de confrontations d’idées, de représentations, de savoirs théoriques et pratiques et de croyances, et teintée de curiosité, d’ouverture à l’autre et parfois même d’humour.

Leaser discute, au travers de situations de formation emblématiques qu’elle a vécues en tant que formatrice, les conditions favorables au développement des compétences de la personne en formation. Elle fait notamment référence à la coconstruction de la relation de confiance, au nécessaire ajustement – cadre-étudiant·e en formation-praticien·ne formatrice –, à la mobilisation de différents outils amenant l’étudiant·e en formation à prendre de la distance face à sa propre expérience professionnelle vécue.

Onrubia, avec la participation de Ceylan, Walzer, Mugnier, Barouk et Ferreira, nous emmènent avec les enfants du groupe dont elles et ils ont la responsabilité au musée. On y voit non seulement des enfants découvrir de nouveaux espaces de jeu et s’émerveiller devant des œuvres d’art, mais aussi des professionnel.les de l’enfance collaborant étroitement avec des surveillant·es de musée afin de coconstruire un projet qui réponde aux attentes des un·es et des autres.

Les savoirs des couloirs

Kühni et Fracheboud ont arpenté les couloirs des institutions de la petite enfance et donnent la parole aux apprenant·es et à leur formatrice·teur afin de tracer, à la lumière de la théorie, les contours de ce cheminement vers l’apprentissage du métier de l’éducation de l’enfance. Il est alors question d’espace(s) pour apprendre et faire apprendre, pour faire réfléchir et réfléchir ; de place(s) à prendre ou à laisser, dans le duo et aussi dans le collectif ; et aussi de savoirs, savoir-faire et savoir-être.

Dire & Lire

Borel propose ici la présentation qu’elle a faite du livre coordonné par Partenaire enfance & pédagogie (PEP) et la Revue [petite] enfance intitulé Plus vite, plut tôt, plus fort. L’égalité des chances passe-t-elle par un encouragement précoce ? lors de son vernissage. Elle y partage l’importance que revêt pour elle le travail d’écriture dans les métiers de l’éducation de l’enfance. Elle y voit un outil très utile pour ralentir, pour s’arrêter et réfléchir à sa propre pratique professionnelle et aussi pour la visibiliser.

Robert Frund et Sophie Tapparel

Le comptable – Collectif CrrC
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